Bienvenue sur Intercom




Glossaire des télécoms par techniques

  • DSL ( Digital Subscriber Line ou xDSL ) : Famille de technologies (ADSL, HSDSL, SDSL) qui permet d'accroître le débit des lignes téléphoniques classiques (limité à 56 Kbit/s avec les modems traditionnels).
  • ADSL (Asymmetrical Digital Subscriber Line ) : l'ADSL fait partie des technologies xDSL qui permettent d'améliorer les performances des réseaux d'accès et en particulier de la ligne d'abonné du réseau téléphonique classique, constituée de fils de cuivre. Grâce à l'utilisation de deux modems, l'un placé chez l'abonné, l'autre sur la ligne d'abonné, devant le répartiteur principal, il permet d'améliorer considérablement le débit du réseau et d'obtenir des transmissions 70 fois plus rapides qu'avec un modem analogique classique. Le principe de l'ADSL consiste à réserver une partie de la bande passante au transport de la voix, une autre au transport des données circulant en direction du coeur de réseau (données montantes) et une troisième, plus importante au transport des données circulant vers l'abonné (données descendantes). Pour la restitution correcte de la voix, des filtres situés à chaque extrémité de la ligne éliminent les parties du signal inutiles. La technologie ADSL est particulièrement bien adaptée aux liaisons de boucle locale puisque le débit qu'elle permet diminue avec la longueur de la ligne. En raison de son faible coût, elle constitue une solution intéressante pour bénéficier d'un accès rapide à Internet.
  • SDSL (Symétrical Digital Subscriber Line ) : technologie xDSL, mais la différence avec un lien ADSL se fait sur les débits proposés et la qualité de services.
    En ADSL le débit est maximal, différente vitesse en montée et descente, et surtout non garanti en débit, constance et en rétablissement en cas de panne ou de disfonctionnement ( jusqu’à 72 heures ).
    Un lien SDSL est proposé en débit montant et descendant constant et de même valeur, le débit est minimal, garanti est surtout avec une Garantie de Taux de Rétablissement entre 4h et 10h par contrat.

    Dégroupage de la boucle locale :

    La boucle locale est le nom donné à la partie d'un réseau de télécommunications situé entre la prise téléphonique de l'abonné final et le central local. Plus précisément, le terminal de l'abonné peut être un poste téléphonique, un modem ou une installation complexe (PABX) d'une grande entreprise. De l'autre coté, la boucle locale s'arrête au " répartiteur ", armoire qui concentre l'ensemble des lignes d'usagers avant de les renvoyer vers le commutateur téléphonique lui-même. Le support physique à ces raccordements d'abonnés est dans le cas général une paire de cuivre torsadée.

    Le réseau local existant en France est la propriété de France Telecom. Il n'est pas possible économiquement, pour un nouvel opérateur, de le répliquer intégralement. Pourtant, y avoir un accès direct est d'une importance stratégique pour un opérateur de télécommunications nouvel entrant : il lui permet de gérer de bout en bout le réseau qui le relie à ses clients, et de construire des offres différenciées. Ainsi, il a été décidé au niveau européen que l'opérateur historique devrait fournir à ses concurrents un accès direct à sa boucle locale : c'est le dégroupage de la boucle locale.

    Cet accès dégroupé au réseau local consiste en la fourniture de paires de cuivre nues à l'opérateur alternatif, qui installe alors lui-même ses propres équipements de transmission sur ces paires. L'usage du réseau local de l'opérateur historique est naturellement rémunéré par l'opérateur utilisateur. Ce dernier doit placer ses équipements de transmission à l'extrémité de la boucle locale, pour pouvoir relier ces lignes à son propre réseau. Il doit pouvoir héberger ces équipements à proximité immédiate du répartiteur de l'opérateur historique : une offre de colocalisation dans les locaux de l'opérateur historique doit donc être proposée aux opérateurs tiers comme corollaire au dégroupage en lui-même.

    Deux possibilités de dégrouper :

    Le dégroupage total, ou accès totalement dégroupé à la boucle locale, consiste en la mise à disposition de l'intégralité des bandes de fréquence de la paire de cuivre. L'utilisateur final n'est alors plus relié au réseau de France Telecom, mais à celui de l'opérateur nouvel entrant.

    Le dégroupage partiel, ou accès partiellement dégroupé à la boucle locale, consiste en la mise à disposition de l'opérateur tiers de la bande de fréquence " haute " de la paire de cuivre, sur laquelle il peut alors construire, par exemple, un service ADSL. La bande de fréquence basse (celle utilisée traditionnellement pour le téléphone) reste gérée par France Telecom, qui continue de fournir le service téléphonique à son abonné, sans aucun changement induit par le dégroupage sur ce service.
    La technologie ADSL permet d'utiliser la paire de cuivre classique simultanément pour le téléphone et une connexion Internet haut débit. Elle tire parti pour cela des fréquences de la ligne téléphonique jusqu'à présent restées inutilisées (fréquences supérieures à 4000 Hz). Le téléphone utilise les fréquences basses, et le haut débit les fréquences hautes, grâce à un modem ADSL installé chez l'utilisateur : la technologie ADSL permet donc une connexion Internet permanente et indépendante de l'utilisation faite du téléphone.
    Pour fournir une connexion ADSL à ses clients, une des solutions dont dispose un opérateur alternatif est d'avoir recours au dégroupage partiel de la ligne. Dans ce cas, au niveau du répartiteur de France Télécom, un filtre branché sur la ligne concernée permet d'orienter les fréquences basses, sur lesquelles passent la voix, vers le réseau téléphonique de France Télécom, et les fréquences hautes, sur lesquelles passent les données, vers le réseau de l'opérateur fournissant la connexion à Internet. Dans ce cas, l'opérateur dégroupeur gère de bout en bout la connexion Internet permanente du client final, et les services associés. France Télécom continue d'assurer le service téléphonique de l'abonné.
    Dans le cas du dégroupage total, l'opérateur gère l'ensemble des fréquences de la ligne, et peut donc en particulier y faire passer un service de données haut débit fondé sur l'une des technologies xDSL.

    Accès totalement dégroupé à la boucle locale de France Télécom Schéma accès dégroupé à France Telecom
    Accès partagé à la boucle locale de France Télécom Schéma accès partagé à France Telecom
  • FAI : Fournisseur d'Accès à Internet
  • GTR (Garantie de temps de rétablissement) : Le temps de rétablissement d'un équipement ou serveur est garanti contractuellement.
  • Internet : ensemble de réseaux de tailles variées de communication électronique interconnectés entre eux grâce à un protocole, l'IP (Internet Protocol) et permettant l'offre et l'utilisation de très nombreux services comme échanger des informations (textes, sons, images et données).
  • Intranet : un réseau intranet est un réseau fondé sur la technologie IP (Internet Protocol) réservé aux communications internes d'une entreprise ou d'un organisme. Il permet de bénéficier de la norme IP pour l'échange des informations et d'une présentation conviviale des informations, le langage HTML autorisant une lecture non linéaire des pages consultées, grâce à l'utilisation de liens hypertexte (on peut passer d'une rubrique à l'autre par un simple "clic" de souris). Son utilisation est ainsi facilitée par une présentation conviviale et pratique, comparable à celle des sites Web que l'on peut consulter sur le réseau mondial Internet.
  • Extranet : un réseau extranet, est un réseau externe utilisant la technologie IP (Internet Protocol). Il permet à une entreprise ou à un organisme d'échanger des informations numériques avec ses principaux correspondants (filiales, clients, fournisseurs, etc.) en bénéficiant de la norme IP pour la transmission des informations et d'une présentation conviviale des informations, le langage HTML autorisant une lecture non linéaire des pages consultées, grâce à l'utilisation de liens hypertexte (on peut passer d'une rubrique à l'autre par un simple "clic" de souris).
  • IP (Internet Protocol) : protocole de télécommunications utilisé sur les réseaux qui servent de support à Internet et permettant de découper l'information à transmettre en paquets, d'adresser les différents paquets, de les transporter indépendamment les uns des autres et de recomposer le message initial à l'arrivée. Ce protocole utilise ainsi une technique dite de commutation de paquets. Sur Internet, il est associé à un protocole de contrôle de la transmission des données appelé TCP (Transmission Control Protocol) ; on parle ainsi du protocole TCP / IP.
  • LAN ( Local Area Network ) : Ensemble d'ordinateurs reliés entre eux, dans un même immeuble (et dans une même entreprise). Concept de réseau qui représente les réseaux locaux.
  • DSLAM (Digital Subscriber Line Multiplexer) : situé sur le réseau de l'opérateur local, au niveau du répartiteur, il fait parti des équipements utilisés pour transformer une ligne téléphonique classique en ligne ADSL permettant la transmission de données, et en particulier l'accès à Internet, à haut débit. La fonction du DSLAM est de regrouper plusieurs lignes ADSL sur un seul support, qui achemine les données en provenance et à destination de ces lignes.
  • WLAN (Wireless Local Area Network) : Réseau local sans fil.
  • Réseau : Lorsque plusieurs ordinateurs sont connectés entre eux via un serveur, ils forment un réseau. Internet n'est pas, à proprement dit, un réseau mais un ensemble de réseaux connectés entre eux.
  • Réseaux : ensemble de ressources de télécommunications ; par exemple, ensemble de commutateurs et de liens de transmission filaire (fil ou câble métallique, fibre optique) et hertzien, terrestre ou satellitaire (onde électromagnétique).
  • Modem ( Modulateur DéModulateur ) : Ce périphérique adjoint à l'ordinateur sert à moduler et à démoduler un signal analogique ou numérique. Le modem transforme les données numériques de l'ordinateur en signal analogique et réciproquement.
  • Routeur : Unité qui permet d'interconnecter deux réseaux au niveau 3. Un routeur est plus complexe qu'un pont. Il existe également des ponts-routeurs.
  • ToIP ( la téléphonie sur IP ) : On connaît déjà les avantages, en particulier, ceux économiques, de la téléphonie via Internet, une solution qui exploite les possibilités des réseaux déjà existants, avec la compression en paquets de la voix, pour l'adapter à la transmission sur Internet. Son application majeure est d'utiliser l'Internet, ou un intranet comme court-circuit très économique aux opérateurs nationaux et surtout internationaux
  • VoIP ( Voice over Internet Protocol ) : La Technique VoIP (standard H.323 de l'UIT) permet de construire un réseau téléphonique basé sur une plate-forme usuelle comme Windows NT, et d'utiliser le réseau informatique classique (LAN/WAN+IP) au lieu d'un système de câblage parallèle, avec des téléphones possédant uniquement une interface Ethernet.
  • Centrex (centrex service) : Service permettant à une ou plusieurs entreprises d'utiliser un autocommutateur public en disposant de tous les compléments de service normalement disponibles sur les PABX.
  • WWW (World Wide Web) : Le Web est la partie multimédia d'Internet (c'est-à-dire affichant indistinctement du texte, de l'image, du son...). Le Web est composé de plusieurs millions de sites qui sont à Internet ce que les livres sont à une bibliothèque. Chaque site est composée de une à plusieurs dizaines de pages.
  • Les équipementiers : Ils fournissent aux opérateurs les éléments de réseau nécessaires au dégroupage. Plus particulièrement, ils fournissent les éléments correspondant aux technologies DSL, à savoir les modems utilisateurs, mais aussi les modems situé en vis-à-vis dans le répartiteur de l'opérateur : les DSLAMs (Digital Subscriber Line Access Multiplexer). Les DSLAMs sont produits par des équipementiers comme Alcatel ou Lucent. D'autres sociétés, en plus de celles ci, fabriquent des modems utilisateurs, commme Sagem, Kortex, Bewan Systems ou Olitec.
  • ARCEP ( Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes ) : ( anciennement ART) En application des directives européennes, la loi du 26 juillet 1996 a ouvert le secteur des télécommunications à une concurrence totale à compter du 1er janvier 1998. Elle prévoit ainsi que les activités de télécommunications s’exercent librement. La régulation consiste en l’application, par l’autorité compétente, de l’ensemble des dispositions juridiques, économiques et techniques qui permettent aux activités de télécommunications de s’exercer effectivement. En France, la loi a confié cette mission au ministre chargé des télécommunications et à une institution indépendante : l’Autorité de régulation des télécommunications, mise en place le 5 janvier 1997 Pour que la régulation soit équitable, il faut qu’elle soit assurée en toute indépendance à l’égard des différents opérateurs présents sur le marché. Comme l’ensemble des législations des Etats membres de l’Union européenne, la loi française a établi cette séparation en créant une instance de régulation indépendante : l’Autorité de régulation des télécommunications.
    Cette création répond à trois objectifs :
    - L’objectif de neutralité : au sein de l’Etat, qui s’est engagé à préserver le statut d’entreprise publique de France Télécom, la même autorité ne peut être actionnaire de l’opérateur public et régulateur. L’indépendance de l’Autorité de régulation est un gage de neutralité et d’impartialité à l’égard de tous les acteurs du marché.
    - L’objectif de continuité : le régulateur a pour mission de favoriser le développement durable du marché au bénéfice des utilisateurs. Pour ce faire, il doit susciter la confiance et incarner la stabilité, dans son fonctionnement comme dans ses décisions. Son indépendance et le mode de désignation des membres de son Collège lui permettent d’inscrire son action dans la continuité.
    - L’objectif d’efficacité : une autorité indépendante peut aussi disposer de compétences qui ne se rattachent pas aux formes traditionnelles d’intervention du pouvoir exécutif. Le règlement des litiges, la conciliation et le pouvoir de sanction figurent ainsi parmi les éléments décisifs d’une régulation efficace. (http://www.arcep.fr/)

Le glossaire des télécom par techniques

  • Télécommunications : toute transmission, émission ou réception de signes, de signaux, d'images, de sons ou de renseignements de toute nature par fil, optique, radioélectricité ou autres systèmes électromagnétiques
  • Opérateur : Société disposant de son propre réseau de transmission téléphonique et habilitée à commercialiser son utilisation et pouvant fournir un ensemble de services (téléphonie fixe, téléphonie mobile, Internet, transfert de données) en fonction de son autorisation délivrée par l'autorité de régulation du pays en question.
  • Switchless : Opérateur sans réseau, achète minutes et services aux grands opérateurs puis facture ses propres clients.
  • Opérateur local (ou opérateur de boucle locale) : entreprise de télécommunications ayant installé la ligne de l'abonné.
  • Réseau filaire : réseau utilisant comme support des câbles métalliques ou des fibres optiques.
  • Réseau téléphonique commuté ou RTC : Réseau téléphonique commuté construit et géré par un exploitant public. On n'utilise que rarement l'expression réseau téléphonique public commuté, RTPC.
  • Analogique : La façon la plus simple de transmettre la parole - les premiers réseaux de téléphonie mobile étaient des réseaux analogiques. Comme ils sont implantés depuis longtemps dans certains pays, les réseaux analogiques peuvent offrir une meilleure couverture que les réseaux numériques ; toutefois les téléphones analogiques sont moins sûrs et souffrent d'interférences lorsque le signal est faible. La ligne analogique sert de référence pour les liens ADSL.
  • RNIS ou Numéris (Réseau Numérique à Intégration de Services) : réseaux de télécommunications entièrement numérisés, capables de transporter simultanément des informations représentant des images, des sons et des textes. Un adaptateur spécifique est nécessaire pour faire fonctionner un fax sur Numéris. ( 1 T0 correspond à 2 lignes voix, 1 T2 correspond à 30 lignes voix).
    S0/T0 : Spécification des interfaces d'accès de base au RNIS (2B+D).
    S2/T2 : Spécification des interfaces d'accès primaire au RNIS (30B+D)
    SDA : Sélection directe à l'arrivée. Complément de service permettant à un poste téléphonique d'entreprise raccordé sur un PABX d'être appelé directement par un numéro inclus dans plan de numérotage national.
  • Complément de service : Prestation qui complète ou modifie un service de télécommunication L'appel en instance, la conférence à trois, le renvoi temporaire et la facturation détaillée sont des exemples de compléments de service.
  • Signal d'appel : Complément de service permettant, lors d'une communication, de savoir qu'un autre correspondant appelle.
  • Renvoi d'appels : Permet de rerouter tous les appels qui vous sont adressés vers un autre numéro de téléphone, fixe ou mobile. Attention, quand on vous appelle, ce reroutage est à vos frais. Deux termes pour une même destination. Le renvoi d’appel est effectué par votre autocommutateur (PABX) sur votre demande, alors que le transfert est effectué par le réseau France Télécom par les codes *21* tapés sur le clavier du téléphone ( abonnement nécessaire ).
  • CLIP ( Caller Line Identify Présentation ou Identification de l'appelant ) : Ce service vous permet de savoir qui vous appelle car le numéro de votre correspondant s'inscrit sur l'écran de votre combiné.
  • DTMF : Fonction qui permet d'accéder aux services de boîtes vocales et de répondeurs-enregistreurs, à partir des touches de votre clavier. Fonction qui permet d'accéder aux services de boîtes vocales et de répondeurs-enregistreurs, à partir des touches de votre clavier.
  • La présélection : Le mécanisme appelé "présélection du transporteur" permet aux abonnés de France Télécom de choisir, pour acheminer leurs communications longue distance ou internationales, un autre opérateur qui sera automatiquement sélectionné sans qu'il soit nécessaire de composer un préfixe à chaque appel.
    Bien entendu, les utilisateurs conservent la possibilité de sélectionner au cas par cas, et par le biais d'un préfixe, un autre transporteur : ce mécanisme se nomme la sélection appel par appel.
    Pas de préfixe à faire, pas de changement de matériel aucun changement de vos habitudes, l’abonnement est toujours géré par France Télécom, seules les communications nationales, internationales et vers les mobiles passent par le réseau de l’opérateur alternatif de votre choix. Techniquement France télécom code votre ligne téléphonique avec le préfixe de l’opérateur afin que vos communications soient gérées par son réseau. Possible sur réseau analogique et numéris (RNIS)
  • La reprise d’abonnement ou VGA : l’ensemble de votre facture France télécom est reprise en gestion par le nouvel opérateur. La maintenance technique de vos lignes reste du domaine France Télécom, la gestion des abonnements ainsi que des communications sont du ressort de votre nouvel opérateur téléphonique. Vous n’avez qu’un seul interlocuteur pour l’ensemble de votre réseau. Possible sur réseau analogique et numéris ( RNIS )
  • Portabilité des numéros : possibilité, pour un abonné, de conserver son numéro de téléphone lorsqu'il change d'opérateur de boucle locale (service accessible depuis le 1er janvier 1998 si l'abonné ne change pas d'adresse) ou lorsqu'il change de localisation géographique ou d'opérateur de boucle locale ou les deux (service accessible à partir du 1er janvier 2001).
  • GTR (Garantie de temps de rétablissement) : Le temps de rétablissement d'un équipement ou serveur est garanti contractuellement.
  • Audiotel : service de France Télécom généralement accessible en composant un numéro commençant par "08" qui permet aux utilisateurs d'accéder à des informations, à des services, à des jeux, etc., généralement par l'intermédiaire d'un serveur vocal, c'est-à-dire un serveur informatique qui oriente l'appelant grâce à des messages préenregistrés.
  • Autocommutateur ; commutateur (exchange) : Équipement situé en un noeud de réseau pour assurer des connexions appel par appel entre voies de transmission selon les besoins des usagers.
    Dans les réseaux téléphonique, télégraphique ou de donnés (circuits ou paquets), les commutateurs sont presque tous automatiques.
  • Autocommutateur privé (private automatic branch exchange, PABX) : Autocommutateur appartenant à une entreprise et généralement relié aux réseaux publics de télécommunication.
  • DECT (Digital Enhanced Cordless Télécommunications) : norme européenne de transmission radio- numérique pour la téléphonie mobile ou fixe (boucle locale radio). Le Digital European Cordless Téléphone est une norme européenne, adoptée en 1992, de téléphone cellulaire (à la différence du sans fil domestique classique qui est, lui, analogique), Fréquence 1900 Mhz. La fréquence, supérieure à celle de la norme CT2, permet une meilleure pénétration mais implique une portée inférieure, de plus la norme DECT offre un plus grand choix de canaux.
  • VoIP ( Voix Internet Protocol ) : La Technique VoIP permet de construire un réseau téléphonique basé sur une plate-forme usuelle comme Windows NT, et d'utiliser le réseau informatique classique (LAN/WAN+IP) au lieu d'un système de câblage parallèle, avec des téléphones possédant uniquement une interface Ethernet.
  • ToIP ( la téléphonie sur IP ) : On connaît déjà les avantages, en particulier, ceux économiques, de la téléphonie via Internet, une solution qui exploite les possibilités des réseaux déjà existants, avec la compression en paquets de la voix, pour l'adapter à la transmission sur Internet. Son application majeure est d'utiliser l'Internet, ou un intranet comme court-circuit très économique aux opérateurs nationaux et surtout internationaux.
  • Centrex (centrex service) : Service permettant à une ou plusieurs entreprises d'utiliser un autocommutateur public en disposant de tous les compléments de service normalement disponibles sur les PABX.
  • RPV (Réseau Privé Virtuel) : Un réseau privé virtuel consiste à partager l'utilisation d'un ou plusieurs réseaux ouverts au public pour les besoins internes d'un groupe fermé d'utilisateurs, défini, "comme un groupe qui repose sur une communauté d'intérêt suffisamment stable pour être identifiée et préexistante à la fourniture d'un service de télécommunications". Cette offre permet de répondre aux besoins de communications tant internes (à l'intérieur du groupe d'utilisateurs concerné), qu'externes (vers des utilisateurs du réseau public). Elle permet notamment aux entreprises qui ont des sites éloignés entre eux de bénéficier, sur le réseau de leur opérateur, d'un accès simulant un réseau privé avec un plan de numérotation interne à l'entreprise : une simulation qui offre le même service qu'un autocommutateur privé (PABX) et évite au client de réaliser les investissements correspondants.
  • RLAN (radio local area network) : réseaux locaux radioélectriques (RLR)
  • Convergence : ce terme est utilisé pour désigner deux phénomènes distincts : --la convergence fixe / mobile, qui consiste en un rapprochement des technologies utilisées et des services proposés par le téléphone fixe et le téléphone mobile. Les perspectives ouvertes par cette convergence pourraient conduire les opérateurs à proposer à l'ensemble des utilisateurs les mêmes services quels que soient la technologie et les réseaux utilisés.
  • CNIL ( Commission Nationale Informatique et Libertés ) : La CNIL est une autorité administrative indépendante. Son statut est proche de celui du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA), de la Commission des Opérations de Bourse (COB) , ou encore de la Commission d'Accès aux Documents Administratifs (CADA). Cette indépendance est assurée par des garanties contenues dans la loi. Elle établit des directives ou des recommandations pouvant être publiées au journal officiel. Pour plus d'informations et pour accéder à leur site.
  • ARCEP ( Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes ) : ( anciennement ART) En application des directives européennes, la loi du 26 juillet 1996 a ouvert le secteur des télécommunications à une concurrence totale à compter du 1er janvier 1998. Elle prévoit ainsi que les activités de télécommunications s’exercent librement. La régulation consiste en l’application, par l’autorité compétente, de l’ensemble des dispositions juridiques, économiques et techniques qui permettent aux activités de télécommunications de s’exercer effectivement. En France, la loi a confié cette mission au ministre chargé des télécommunications et à une institution indépendante : l’Autorité de régulation des télécommunications, mise en place le 5 janvier 1997 Pour que la régulation soit équitable, il faut qu’elle soit assurée en toute indépendance à l’égard des différents opérateurs présents sur le marché. Comme l’ensemble des législations des Etats membres de l’Union européenne, la loi française a établi cette séparation en créant une instance de régulation indépendante : l’Autorité de régulation des télécommunications.
    Cette création répond à trois objectifs :
    - L’objectif de neutralité : au sein de l’Etat, qui s’est engagé à préserver le statut d’entreprise publique de France Télécom, la même autorité ne peut être actionnaire de l’opérateur public et régulateur. L’indépendance de l’Autorité de régulation est un gage de neutralité et d’impartialité à l’égard de tous les acteurs du marché.
    - L’objectif de continuité : le régulateur a pour mission de favoriser le développement durable du marché au bénéfice des utilisateurs. Pour ce faire, il doit susciter la confiance et incarner la stabilité, dans son fonctionnement comme dans ses décisions. Son indépendance et le mode de désignation des membres de son Collège lui permettent d’inscrire son action dans la continuité.
    - L’objectif d’efficacité : une autorité indépendante peut aussi disposer de compétences qui ne se rattachent pas aux formes traditionnelles d’intervention du pouvoir exécutif. Le règlement des litiges, la conciliation et le pouvoir de sanction figurent ainsi parmi les éléments décisifs d’une régulation efficace. (http://www.arcep.fr/)